La saison des incendies de forêt au Canada souligne l’importance de la QAI (qualité de l’air intérieur)

Tandis que les feux de forêt continuent de faire rage au Canada, entraînant des risques alarmants pour les habitations et les bâtiments, plus de 15 millions d’hectares sont partis en fumée cette année, pulvérisant le précédent record de 7,6 millions d’hectares en 1989 ainsi que la moyenne décennale de 2,5 millions d’hectares.

Les propriétaires et les gestionnaires d’immeubles doivent accorder une attention particulière à cette tendance, car des niveaux dangereux de polluants atmosphériques peuvent s’infiltrer dans les espaces de bureaux intérieurs et nuire à la santé et au bien-être de leurs occupants. Les feux de forêt émettent une quantité importante de polluants atmosphériques, tels que de la fumée et des particules, qui peuvent être transportés sur de très grandes distances.

Les particules fines ou PM2,5 provenant des feux de forêt sont des particules microplastiques suffisamment petites pour pénétrer dans le système respiratoire. Combinées aux autres composés chimiques émis par les incendies de forêt, tels que le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NOx) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), ces particules peuvent avoir de graves effets sur la santé, allant de l’irritation des yeux et de la gorge aux problèmes cardiovasculaires.

Compte tenu de tous ces risques, comment les propriétaires et les gestionnaires d’immeubles peuvent-ils s’attaquer à ces nouveaux problèmes de qualité de l’air persistants dans leurs immeubles et leurs lieux de travail?

Tout d’abord, pour s’attaquer adéquatement aux problèmes de mauvaise qualité de l’air, il faut bien comprendre ce que l’on entend par qualité de l’air intérieur (QAI) en milieu de travail. Selon le Comité canadien sur la qualité de l’air intérieur et des bâtiments, un environnement intérieur sain en est un qui contribue à la productivité, au confort et à un sentiment de santé et de bien-être.

Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail affirme qu’une bonne QAI comprendra un air qui:  

  • est exempt de niveaux inacceptables de contaminants, comme les produits chimiques et les produits connexes, les gaz, les vapeurs, les poussières, les moisissures, les champignons, les bactéries, les odeurs, etc.
  • offre un environnement intérieur confortable, notamment en termes de température, d’humidité, de circulation de l’air, d’apport suffisant d’air extérieur, etc.

Le maintien d’une bonne qualité de l’air exige des efforts continus de la part du personnel du bâtiment et des occupants.

Comment améliorer la QAI de vos installations pendant les saisons où la qualité de l’air extérieur est mauvaise?

Pour protéger et préserver la QAI de leurs immeubles, en particulier pendant les saisons où la qualité de l’air extérieur est mauvaise, les propriétaires doivent tester et contrôler en permanence la qualité de l’air intérieur, notamment en s’assurant que leurs systèmes de chauffage, de ventilation et de conditionnement d’air (CVCA) fonctionnent de manière optimale.

La première étape de toute bonne évaluation de la QAI devrait prévoir les éléments suivants:

  • une inspection visuelle pour repérer toute condition susceptible d’avoir une incidence sur la QAI; 
  • une vérification de la distribution de l’air fourni et repris, et un examen des activités des occupants, des pratiques d’entretien ménager, des matériaux de construction et de l’ameublement, qui sont des facteurs susceptibles d’influencer les exigences à respecter en matière d’air intérieur;
  • des mesures ponctuelles de la température, de l’humidité, du CO2 et du CO, des PM2,5, etc. et un échantillonnage de l’air pour les moisissures.

Une fois l’évaluation initiale effectuée, il est possible d’approfondir l’examen afin d’éliminer les inefficacités potentielles du système CVCA, notamment les éléments suivants :

  • Filtration : Les systèmes CVCA actuels utilisent-ils des filtres à haute efficacité pour capturer la poussière, le pollen et d’autres particules en suspension dans l’air? Une filtration appropriée élimine les contaminants et réduit la présence d’allergènes dans l’air, ce qui améliore considérablement la QAI.
  • Circulation : Les systèmes CVCA sont-ils réglés de manière à assurer une bonne circulation d’air propre dans les différents espaces du bâtiment? Lorsque la qualité de l’air extérieur est mauvaise, les systèmes CVCA doivent être réglés de manière à maintenir une ventilation adéquate, sans laisser l’air extérieur circuler avec l’air intérieur propre.
  • Purification : Les systèmes CVCA actuels intègrent-ils des technologies de purification de l’air telles que des lampes germicides UV-C ou des purificateurs d’air électroniques? Ces types d’équipements ciblent et éliminent, ou capturent les micro-organismes dangereux, les bactéries et d’autres virus afin d’améliorer la QAI.
  • Contrôle de la température et de l’humidité : Surveillez-vous et régulez-vous l’humidité de l’air afin d’empêcher le développement de moisissures et d’autres problèmes qui peuvent avoir un impact sur la QAI? Des systèmes CVCA bien réglés contrôlent la température et l’humidité à l’intérieur des espaces pour contribuer au confort et au bien-être général des occupants.

En tant que fournisseur de services aux installations réputé, nous pouvons vous aider à vous assurer que vos systèmes CVCA sont régulièrement surveillés, entretenus et nettoyés afin de garantir un fonctionnement constant et optimal. Bien que ces systèmes puissent être complexes, ils sont essentiels à la QAI d’un bâtiment, et leur installation et leur entretien sont indispensables à la création d’un environnement intérieur sain.

Quels sont les risques liés à une mauvaise gestion de la QAI?

Une dégradation de la QAI ne fait pas que favoriser l’inconfort, elle devient une porte d’entrée pour de graves complications respiratoires, des allergies, de la fatigue et d’autres problèmes de santé invalidants.

Ces complications créent également des risques pour les occupants âgés de plus de 65 ans, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires et cardiaques, d’asthme et de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), qui sont plus sensibles à une mauvaise qualité de l’air intérieur.

Ne considérez pas la qualité de l’air que vous respirez comme allant de soi. Accordez la priorité à la qualité de l’air intérieur de vos installations en communiquant avec les Services aux installations de Black & McDonald à l’adresse [email protected].