Mise à niveau de l’infrastructure de l’Université de Toronto

Client

Université de Toronto

Lieu

Toronto, Ontario

DESCRIPTION DU PROJET

Le département de chimie de l’Université de Toronto occupe les six étages et le sous-sol de l’édifice Lash Miller. L’édifice abrite 80 laboratoires distincts répartis sur les 7 étages qui ensemble comptent environ 140 hottes. Actuellement, les émanations de chaque laboratoire sont acheminées séparément à l’extérieur de l’édifice par les conduits. Black & McDonald (B&M) a ajouté des vannes Phoenix afin de s’assurer que les émanations de toutes les cheminées sont acheminées vers l’unité de récupération d’énergie (168 ventilateurs par unité) plutôt que directement à l’extérieur. Cette modification devait entraîner une très forte diminution des frais de chauffage de l’édifice.

Il s’agit essentiellement d’installations de recherche qui sont grandement utilisées par plus de 400 chercheurs. Un grand nombre de ces chercheurs sont sur le point d’obtenir leurs diplômes d’études supérieurs ou participent à des projets de recherche faisant l’objet d’un contrat qui, tout comme le projet de rénovation prévu, doivent respecter des échéanciers serrés.

Les mises à niveau ont été effectuées à chaque étage en phases distinctes qui pouvaient être mises en œuvre de façon séquentielle. Chacune des phases s’échelonnait sur trois semaines pendant lesquelles les chercheurs de l’installation visée n’avaient pas accès aux laboratoires, aux bureaux et aux autres installations où les mises à niveau étaient en cours. L’ensemble des travaux préparatoires en vue de protéger l’équipement existant de ces laboratoires, la mise à niveau technique ainsi que la mise hors service et la remise en service ont tous été réalisés au cours de cette période de trois semaines.

PORTÉE DES TRAVAUX 

La portée des travaux mécaniques de Black & McDonald (B&M) comprenait :

  • Mises à niveau de l’ensemble du système d’extraction d’air des laboratoires et ajout de vannes de contrôle Phoenix
  • Remplacement d’un système d’extraction d’air à volume constant par un autre à volume variable
  • Installation d’une unité de récupération d’énergie de 180 000 pi³/min des ventilateurs d’extraction de tous les laboratoires
  • Élimination des 186 ventilateurs du système d’extraction d’air des laboratoires afin d’acheminer toutes les émanations vers une seule unité de récupération d’énergie
  • Remplacement des sept unités à compartiments existantes
  • Nouvelle tuyauterie d’infrastructure hydronique de chauffage alimentant de nouveaux serpentins réchauffeurs
  • Nouveau système de thermopompes
  • Nouveau système de contrôle en commande numérique directe

Les mises à niveau électriques comprenaient :

  • Nouveau local électrique principal
  • Transfert de l’alimentation entrante du local électrique existant au nouveau
  • Installation d’un nouveau commutateur et de nouveaux transformateurs adaptés à l’alimentation entrante existante de 4 160 V et à la future mise à niveau d’alimentation entrante de 13 800 V
  • Remplacement de l’ensemble des panneaux électriques et des câbles d’alimentation de l’édifice
  • Modifications architecturales adaptées aux mises à niveau mécaniques et électriques
  • Mise à niveau de l’édifice pour se conformer aux rapports de l’inspecteur en bâtiment

PROBLÈMES RÉSOLUS PAR B&M

La construction a lieu dans un édifice entièrement occupé où des activités se déroulent en tout temps. Le campus environnant est très souvent le théâtre de nombreuses activités, ce qui représente un défi au point de vue logistique pour ce qui est des livraisons, des ponts roulants et des activités quotidiennes. Ce défi a été atténué grâce à une communication ouverte et constante avec le responsable de l’équipe d’exécution de projet.

Comme le projet avait reçu une subvention en vertu du Fonds d’investissement stratégique pour les établissements postsecondaires, il devait respecter un échéancier serré. La subvention venait à échéance dans les 12 mois suivant son attribution. Par conséquent, la construction devait être achevée au cours de cette période pour avoir droit à l’entièreté de la subvention. Le principal défi était de tenir à la fois compte des besoins du client et de l’échéancier. Étant donné l’ampleur des travaux à réaliser, les contraintes de temps et de financement, et la nécessité pour le responsable de maintenir les activités des laboratoires afin de poursuivre les recherches pendant la construction, le projet a été divisé en phases qui comprenaient plusieurs zones et étages, chacune de ces phases devant être exécutée en à peine 15 jours. Les travaux dans chaque zone ne devaient pas nuire aux activités des zones environnantes (c.-à-d. que l’atténuation du bruit et de la poussière était primordiale). Comme les systèmes électriques et de CVCA qui desservent l’ensemble de l’édifice étaient interconnectés, il a alors fallu établir des stratégies précises d’arrêt et contournement et de construction et mise en service. Encore une fois, il a été nécessaire d’établir une excellente communication entre toutes les parties en cause afin d’informer le personnel et les étudiants des travaux en cours et des répercussions de ceux-ci sur leurs activités.

Un autre défi fut de travailler dans un édifice ancien dont l’infrastructure existante (c.-à-d. les tuyaux, les vannes, etc.) pouvait présenter des lacunes au point de vue de la fiabilité, surtout si certaines de ses installations n’avaient pas fait l’objet d’un entretien adéquat.

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