Chez Black & McDonald, il est important de « Faire du bon travail, peu importe les circonstances », et il s’agit du premier principe énoncé dans notre Code de conduite.
Cette philosophie s’applique non seulement à la façon dont nous menons nos activités, mais aussi à la manière dont nous interagissons avec nos communautés. Elle comporte également un engagement à adopter des pratiques de conduite sécuritaires.
Pour nous assurer de « bien faire le travail », il est essentiel d’adopter une approche systématique en matière de sécurité routière au Canada, et le fait de nous concentrer uniquement sur un seul problème ne constitue pas une solution. Il faut plutôt conjuguer nos efforts et privilégier une approche à plusieurs volets pour tenir compte de tous les aspects du comportement adopté par les conducteurs lorsque ceux-ci sont au volant.
Alors que nous soulignons la Semaine canadienne de la sécurité routière (du 17 au 23 mai), nous profitons de l’occasion pour nous rappeler les comportements routiers dangereux. Par exemple, la fatigue et la distraction au volant sont deux causes fréquentes de collisions et de blessures graves.
Fatigue au volant
Il est question de fatigue du conducteur lorsqu’une personne prend le volant alors qu’elle est trop fatiguée pour effectuer cette tâche de façon sécuritaire. Lorsque nous sommes fatigués, notre temps de réaction est considérablement réduit, notre faculté à prendre des décisions est compromise et notre capacité à évaluer la vitesse et les distances diminue.
Selon un rapport de l’Association canadienne des chefs de police, 20 % des collisions mortelles sont causées par des conducteurs somnolents. En fait, être éveillé pendant 18 heures d’affilée peut nuire à la conduite autant qu’un taux d’alcoolémie (TA) de 0,05 %, et être éveillé pendant 24 heures d’affilée peut nuire à la conduite autant qu’un TA de 0,10 %.
De plus, le risque de collisions des conducteurs qui ne dorment que cinq ou six heures par jour est presque doublé.
Distraction au volant
La distraction au volant a lieu lorsqu’un conducteur porte son attention sur une autre activité ou un autre événement qui se déroule à l’intérieur ou à l’extérieur du véhicule au lieu de se concentrer sur sa conduite. Essentiellement, toute activité concurrente qui attire l’attention d’un conducteur et empêche ce dernier de se concentrer sur la route est considérée comme une distraction.
Les panneaux d’affichage, les chantiers de construction, les accidents et les véhicules d’urgence sont des exemples de distractions extérieures. Dans le véhicule, les distractions peuvent inclure le fait de manger, de boire, de changer le poste de la radio ou de parler à une autre personne par l’intermédiaire d’un appareil mobile, comme un téléphone cellulaire, qu’il soit ou non tenu par le conducteur. Le fait de texter au volant est aussi une source de distraction importante.
- Texter en conduisant augmente le risque d’accident de 23 fois.
- Texter en conduisant augmente le risque d’emboutir quelqu’un de sept fois.
- Même s’ils considèrent que ce n’est pas acceptable, 33 % des Canadiens admettent avoir texté à un feu rouge.
Même si elles peuvent varier d’une région à l’autre, des lois et des pénalités liées à la distraction au volant sont mises en place dans toutes les provinces et dans deux territoires au Canada. En voici des exemples :
- Amendes pouvant atteindre des montants considérables;
- Ajout de pénalités de prime d’assurance;
- Suspension du permis de conduire pour une durée qui varie selon qu’il s’agit de la première faute, de la deuxième faute ou de fautes subséquentes;
- Programmes de perfectionnement des conducteurs;
- Saisie du véhicule;
- Augmentation des points d’inaptitude.
Comprendre et reconnaître les gestes qui peuvent affecter notre capacité à circuler sur les routes canadiennes est primordial pour réduire le nombre de collisions. Cependant, l’éducation et la sensibilisation ne suffisent peut-être pas à changer le comportement des conducteurs. Au travail, des politiques sont nécessaires, mais pour qu’elles soient efficaces, elles doivent être pratiques, convenir à l’environnement et aux conditions de travail, être communiquées clairement et être comprises par les employés.